Un accord de 10 milliards de dollars pour exporter l’électricité du Québec menacé par des environnementalistes
Certains écologistes sont contrariés par le fait que les droits de passage des lignes électriques menacent les forêts du Maine. Premièrement, les lignes de transmission utiliseront principalement l’infrastructure existante, de sorte que le dégagement moyen sera de 75 pieds (25 mètres) supplémentaires. Étant donné que le Maine est recouvert à 90 % de forêts, des bandes défrichées sur le territoire peuvent même être bénéfiques pour la biodiversité – de nouvelles fleurs incapables de pousser dans les forêts profondes peuvent pousser dans les clairières nouvellement aménagées, tandis que les animaux peuvent voyager plus loin et plus facilement à la recherche de nourriture, de compagnons, ou de tanières.
Au-delà de cela, le plus gros problème est que le Maine et la Nouvelle-Angleterre doivent obtenir leur énergie quelque part. Le surplus hydroélectrique provenant de centrales déjà construites est l’énergie la plus respectueuse de l’environnement que l’on puisse imaginer – si elle n’est pas vendue, l’eau doit être déversée de toute façon. D’ailleurs, les centrales hydroélectriques du Québec sont déjà en exploitation, contrairement aux parcs solaires et éoliens dont la construction entraîne une importante empreinte écologique.
Si les militants l’emportent, Hydro-Québec devrait se contenter du plan B : exporter une partie de ses surplus au Nouveau-Brunswick et prier pour trouver un moyen d’exporter le reste ailleurs, probablement avec un impact environnemental et des coûts plus élevés.
Voltaire a dit un jour : « Le mieux est l’ennemi du bien ». Les écologistes doivent se rendre compte qu’il faut faire de réels compromis dans la vie. Si vous voulez de l’énergie verte, vous devez faciliter l’utilisation de l’énergie verte.