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Communiqués de presse

Sondage IEDM-Ipsos: Deux Canadiens sur trois considèrent que l’interdiction de la vente de nouveaux véhicules à essence en 2035 est «irréaliste»

  • Six Québécois et Québécoises sur 10 soutiennent la vente privée d’électricité aux entreprises.

Montréal, le 3 octobre 2024 – Plus de la moitié des Canadiens et Canadiennes s’opposent à l’obligation de la vente de véhicules électriques d’ici 2035, montre un nouveau sondage IEDM-Ipsos publié ce matin.

« Partout au pays, la population se montre bien plus frileuse à l’interdiction des véhicules à essence que le sont les élus à Ottawa », affirme Gabriel Giguère, analyste senior en politiques publiques à l’IEDM. « Ils ont des craintes légitimes, notamment par rapport au prix d’achat de ces véhicules, et mériteraient d’avoir l’écoute des politiciens fédéraux et provinciaux. »

Le sondage indique que 55 pour cent des Canadiens et Canadiennes s’opposent à l’interdiction de vente de véhicules conventionnels d’ici 2035. Dans chaque région sondée, un plus grand nombre de répondants se sont dits défavorables plutôt que favorables à cette interdiction.

Parmi les Canadiens et Canadiennes qui ne possèdent pas déjà de véhicules électriques, un peu moins du quart sont prêts à affirmer que leur prochain véhicule sera électrique.

Le prix d’achat élevé (70 pour cent), le manque d’infrastructure de recharge (66 pour cent) et leur manque d’adaptation au froid canadien (64 pour cent) figurent parmi les principales raisons expliquant la réticence des acheteurs.

Partout au pays, seuls 26 pour cent des Canadiens et Canadiennes croient qu’il est réaliste d’interdire la vente de véhicules conventionnels d’ici 2035. En revanche, 66 pour cent considèrent que le plan est irréaliste.

« Les Canadiens et Canadiennes réalisent que 2035 arrive à grands pas et que rien n’indique que l’adoption des véhicules électriques se fera au rythme anticipé par les élus fédéraux », indique M. Giguère. « Leurs craintes quant au prix, à la disponibilité des infrastructures de recharge et à l’effet de notre climat froid demeurent. »

L’enquête s’est aussi penchée sur l’attitude des Québécois et Québécoises par rapport à la situation énergétique de la province.

Six répondants québécois sur 10 affirment que les producteurs indépendants d’électricité devraient pouvoir vendre de l’énergie directement à des clients industriels, lorsqu’Hydro-Québec n’a pas l’énergie nécessaire pour les approvisionner.

« Les Québécois et Québécoises réalisent que le manque d’énergie au Québec nous fait passer à côté de bons projets de développement », explique M. Giguère. « Ils soutiennent la vente d’électricité entre entreprises, telle que le propose le gouvernement Legault dans son récent projet de loi sur l’énergie. »

Le soutien au nucléaire est en augmentation de sept points de pourcentage au Québec, à 47 pour cent en faveur, tandis que l’opposition est en baisse de 11 points de pourcentage, à 33 pour cent contre.

Les jeunes Québécois et Québécoises sont plus susceptibles de soutenir le développement de l’énergie nucléaire (53 pour cent), alors que les plus âgés y sont les plus opposés (36 pour cent).

Les jeunes Québécois et Québécoises sont aussi plus aptes à soutenir l’exploitation du pétrole québécois (53 pour cent) que les plus âgés (46 pour cent). Dans chaque groupe d’âge sondé, plus de répondants affirment être en faveur plutôt qu’opposés à l’exploitation du pétrole québécois pour répondre aux besoins énergétiques de la province.

Le sondage a été réalisé auprès de 1 190 Canadiens et Canadiennes âgés de 18 ans et plus, entre le 18 et le 22 septembre 2024. La marge d’erreur est de ± 3,3 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

Vous pouvez consulter les résultats du sondage IEDM-Ipsos ici.

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L’IEDM est un think tank indépendant sur les politiques publiques qui compte des bureaux à Montréal et Calgary. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.

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Demandes d’entrevue
Natalia Alcocer
Stagiaire, Communications
Cell. : 514-974-7835

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