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Communiqués de presse

PUM 2050: Plante promet moins de nouveaux logements par rapport à la moyenne des dernières années

  • Montréal compterait 273 354 nouveaux logements d’ici 2050, au rythme de construction des cinq dernières années.

Montréal, le 19 juin 2024 – Les objectifs de construction de nouveaux logements du Plan d’urbanisme et de mobilité 2050 de la Ville de Montréal sont en deçà du rythme de construction des dernières années, dénonce un chercheur de l’Institut économique de Montréal.

« L’administration Plante nous parle de l’importance de loger plus de Montréalais et de Montréalaises, mais nous propose un plan qui implique de bâtir moins », a déclaré Gabriel Giguère, analyste senior en politiques publiques à l’IEDM. « Il serait temps que la mairesse Valérie Plante réalise que la solution à l’inabordabilité du logement réside dans une baisse du fardeau réglementaire et financier sur les nouveaux projets. »

Dans le cadre de son projet de plan d’urbanisme et de mobilité, l’administration Plante vise l’ajout d’un total de 207 000 logements au parc immobilier montréalais d’ici 2050 afin de bâtir une abordabilité pérenne.

Entre 2018 et 2023, 10 514 logements en moyenne ont été mis en chantier chaque année.

Si la construction continuait à ce rythme, un total de 273 354 logements seraient mis en chantier sur le territoire montréalais d’ici 2050. Les logements bâtis le seraient principalement par le secteur privé, donc sans la contribution des contribuables.

Le plan mis de l’avant par l’administration Plante vise à retirer du marché 20 pour cent du parc immobilier montréalais d’ici 2050, ce qui représente 161 000 unités à bâtir ou à acheter aux frais des contribuables.

Le plan vise aussi la construction de 184 kilomètres de lignes de tramway, d’une nouvelle ligne de métro et de 448 kilomètres de pistes cyclables. Bien que le plan ne soit pas chiffré, la Ville de Montréal estime que ces projets coûteraient dans les « dizaines de milliards de dollars ».

« Essentiellement, le plan que nous propose l’administration Plante aujourd’hui revient à dépenser des dizaines de milliards de dollars pour faire moins que ce que les promoteurs font déjà », explique M. Giguère. « Pour rétablir l’abordabilité, Montréal peut et doit faire mieux, et cela implique que la Ville arrête de mettre autant de bâtons dans les roues de ceux qui augmentent l’offre de logements. »

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L’IEDM est un think tank indépendant sur les politiques publiques qui compte des bureaux à Montréal et Calgary. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.

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Demandes d’entrevue
Natalia Alcocer
Stagiaire en communications
Cell. : 514-974-7835

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