Projet de loi 67: Élargir le rôle des pharmaciens et pharmaciennes améliorera l’accès aux soins de première ligne, affirme l’IEDM
Montréal, le 4 juin 2024 – Le projet de loi 67, déposé cet après-midi par la ministre Sonia Lebel, contribuera à améliorer l’accès aux soins de santé au Québec, affirme une chercheuse de l’Institut économique de Montréal.
« Ce projet de loi est une excellente nouvelle pour les plus de 600 000 Québécois et Québécoises qui attendent d’avoir un médecin de famille », explique Emmanuelle B. Faubert, économiste à l’IEDM. « En permettant aux pharmaciens et pharmaciennes de jouer un rôle plus important dans le système de santé, Québec permettra à plus de patients d’avoir le traitement dont ils ont besoin. »
S’il est adopté, le projet de loi permettra aux pharmaciens et pharmaciennes de prescrire un plus grand éventail de médicaments, effectuer davantage de prélèvements et renouveler davantage d’ordonnances sans consultation médicale.
La chercheuse souligne le succès des cliniques de pharmaciens en Alberta dans l’amélioration des soins de première ligne.
La première clinique de pharmaciens en Alberta a ouvert ses portes en 2022. Il est estimé que la province en comptera 103 d’ici la fin de l’année.
Une étude de 2019, évaluée par des pairs, a révélé que les pharmaciens étaient en mesure de s’occuper de 35 pour cent des visites aux urgences évitables au Canada.
Mme. Faubert souligne également que les problèmes liés aux ordonnances représentent plus de 10 pour cent des visites aux urgences, ce qui exerce une pression inutile sur les hôpitaux.
« Imaginez à quel point les choses pourraient être plus rapides si les pharmaciens pouvaient s’occuper de 35 pour cent du poids inutile qui pèse sur les salles d’urgence », a déclaré Mme Faubert. « Avec l’annonce d’aujourd’hui, le gouvernement Legault franchit une étape importante pour que l’accès rapide aux soins de santé redevienne une réalité. »
L’année dernière, le patient médian des urgences du Québec y a passé 5 heures et 13 minutes.
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