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Observations spontanées

L’importateur E-Taxi demande 16 000 $ par véhicule aux contribuables québécois

Le prix de vente d’un BYD e6 importé par E-Taxi est de 63 000 $, ou 47 000 $ lorsqu’on prend en compte la subvention octroyée. À titre comparatif, une Prius de base coûte 22 200 $.

À 16 000 $ par taxi, quelles économies d’émissions les contribuables obtiennent-ils?

Climate Central a mesuré les émissions de GES des véhicules électriques et hybrides à l’aide de la Nissan Leaf et de la Chevrolet Volt. Pour une durée de vie de 161 000 km, les deux en émettent presque autant, alors qu’en dessous de 80 500 km l’électrique est plus polluante. Le problème est la batterie : en fabriquer une seule génère autant de GES que la moitié du carburant utilisé dans une Prius.

À cause des batteries, et même en supposant que toute l’électricité utilisée par ces taxis électriques provenait d’Hydro-Québec, les calculs de Climate Central présupposent que la Leaf émet en moyenne 70 % des émissions d’une hybride sur sa durée de vie.

Selon ces données, e-Taxi demande aux contribuables des subventions de l’ordre de 1300 $ par tonne de carbone évitée, pour un coût total de près de 3400 $ par tonne. À titre comparatif, les crédits carbones de l’entreprise torontoise CarbonZero, qui proviennent généralement de la plantation d’arbres, coûtent 29 $ la tonne.

Les véhicules électriques font les gros titres, mais à 63 000 $ l’unité et des économies de carbone dérisoires, ils ne sont pas encore une option sérieuse. Les contribuables québécois méritent mieux.

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