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Communiqués de presse

Le projet de loi C-58 réduirait considérablement la qualité des services offerts aux Canadiens et Canadiennes, affirme l’IEDM aux sénateurs

Ottawa, le 11 juin 2024 – L’interdiction de recourir aux travailleurs et travailleuses de remplacement dans les industries sous réglementation fédérale prolongerait et augmenterait la fréquence des arrêts de travail, selon les remarques que l’Institut économique de Montréal doit formuler au Sénat cet après-midi.

« Dans les provinces interdisant le recours aux travailleurs de remplacement, les arrêts de travail sont plus nombreux, et ont tendance à être 60 pour cent plus longs », a souligné le président et directeur général de l’IEDM, Daniel Dufort. « Mais voici ce qui est le plus important : ces mesures ne mènent pas à une meilleure rémunération pour les travailleurs. »

Le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie étudie actuellement le projet de loi C-58, qui propose d’interdire le recours aux travailleurs et aux travailleuses de remplacement temporaires dans les industries sous réglementation fédérale.

Une étude récente de l’IEDM a révélé qu’au Québec et en Colombie-Britannique, les seules provinces où de telles lois sont inscrites dans les livres, les arrêts de travail étaient plus longs et plus fréquents que dans les provinces qui n’en avaient pas.

Les juridictions interdisant le recours aux travailleurs et aux travailleuses de remplacement reçoivent 25 pout cent moins d’investissement privé, résultant en un salaire 3,6 pour cent moins élevé pour les travailleurs et travailleuses du secteur privé.

Dufort cite les grèves imminentes des chemins de fer comme un exemple des répercussions possibles du projet de loi C-58 sur les travailleurs canadiens et les travailleuses canadiennes.

Une grève simultanée du personnel syndiqué du Canadien Pacifique Kansas City Limited (CPKC) et du Canadien National (CN) pourrait paralyser le transport de marchandises et les nombreuses lignes de train de banlieue qui dépendent de ces réseaux.

« Si les 80 contrôleurs ferroviaires du CPKC étaient en grève après l’entrée en vigueur du projet de loi C-58, plus aucun train ne pourrait circuler sur son réseau », explique M. Dufort. « Le West Coast Express de Vancouver, la ligne Milton de GO Transit et trois lignes d’EXO à Montréal se verraient paralysées lors d’une telle grève, en l’absence de travailleurs et travailleuses de remplacement. »

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L’IEDM est un think tank indépendant sur les politiques publiques qui compte des bureaux à Montréal et Calgary. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.

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Demandes d’entrevue
Samantha Dagres
Conseillère en communications
Cell. : 514 226-2287

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