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Communiqués de presse

La sur-réglementation a eu raison de l’abordabilité du logement à Montréal, indique une nouvelle étude de l’IEDM

  • Le logement est plus réglementé à Montréal que dans 73 pour cent des villes et provinces canadiennes sondées par la SCHL.

Montréal, le 11 juillet 2024 – La lourdeur réglementaire empêche l’offre de logements de s’ajuster, contribuant à l’augmentation rapide des prix du logement à Montréal, souligne une étude de l’Institut économique de Montréal publiée ce matin.

« Plus on réglemente, plus il est long et coûteux de bâtir de nouveaux logements, et par conséquent plus ceux-ci se trouvent rares et sont donc chers », a affirmé Vincent Geloso, économiste senior à l’IEDM et auteur de l’étude. « Contrairement à ce que prétend la mairesse, le marché est en mesure de répondre à la demande, il faudrait simplement que l’administration lui permette de jouer son rôle. »

L’étude montre que, plus l’indice de réglementation est élevé, plus le ratio entre le prix des habitations et le revenu tend à être élevé.

Par exemple, la région métropolitaine de Vancouver a l’indice de réglementation le plus élevé au pays. Une résidence y coûte 14,18 fois le revenu des personnes qui y habitent.

En revanche, la région métropolitaine d’Edmonton a l’indice de réglementation le plus faible. Le prix d’une résidence se situe plutôt autour de 4,35 fois le revenu de ses habitants.

Montréal se place en milieu de peloton quant à la réglementation. Les habitations y coûtent autour de 6,18 fois le revenu de ses habitants.

Or, entre les années 1970 et le milieu des années 2000, le prix d’une résidence oscillait autour de trois fois le revenu de ses habitants.

Le logement est plus lourdement réglementé à Montréal que dans 73 pour cent des villes et provinces canadiennes sondées par la Société canadienne d’hypothèques et de logement.

L’auteur explique que l’ajout de nouveaux règlements au fil des ans a rendu le marché moins flexible, l’empêchant de s’adapter aux changements démographiques.

« L’augmentation des délais d’obtention des permis de construction montre bien la perte de flexibilité qui découle de la réglementation », explique M. Geloso. « Quand il faut attendre 540 jours en moyenne pour obtenir l’autorisation de bâtir dans l’arrondissement de la mairesse, on comprend bien que c’est l’administration, et non le marché, qui est en faute. »

L’étude de l’IEDM est disponible ici.

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L’IEDM est un think tank indépendant sur les politiques publiques qui compte des bureaux à Montréal et Calgary. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.

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Demandes d’entrevue
Natalia Alcocer
Stagiaire, Communications
Cell.: 514-974-7835

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