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La face cachée des politiques publiques

La face cachée des politiques publiques passe en revue divers domaines de politique publique où les mythes abondent, tels la santé, la gestion de l’eau, la mondialisation, le soutien à l’agriculture, le salaire minimum, le contrôle des loyers, etc. Le lecteur sera assurément bousculé dans ses convictions profondes et découvrira que certaines de ses croyances sont souvent des mirages qui ne résistent pas à la logique économique.

Avant de rembourser la dette, le gouvernement doit baisser les impôts

Si le gouvernement peut trouver quelques centaines de millions de dollars à consacrer à autre chose qu’à des dépenses additionnelles, il devrait donc réduire les impôts au lieu de les consacrer à un fonds des générations. La dette publique du Québec est certainement préoccupante, mais elle continue de diminuer en pourcentage du PIB et malgré l’équilibre précaire actuel, il y a longtemps que le gouvernement du Québec ne «paie plus l’épicerie» en s’endettant.

Quel cadre réglementaire pour l’assurance-maladie privée?

Dans un document de consultation dévoilé le 16 février, le gouvernement du Québec a choisi de se conformer à une interprétation très restrictive de l’arrêt de la Cour suprême dans la cause Chaoulli. Il propose d’instaurer une garantie d’accès pour un certain nombre de traitements et de permettre les assurances privées uniquement pour les chirurgies du genou, de la hanche et des cataractes. Il serait toutefois pertinent d'élargir le débat et d'inclure un modèle que laissait entrevoir la décision de la cour, soit celui d’une assurance duplicative couvrant tous les soins.

Contributions à l’assurance automobile: le prix de la procrastination

Le gouvernement du Québec s’est montré réticent à laisser la SAAQ augmenter les contributions d’assurance automobile même si le projet de loi 55, adopté en décembre 2004, enjoignait la SAAQ à les fixer de façon à éliminer son déficit de financement d’ici 2015 et à retrouver la pleine capitalisation d’ici 2020. En tentant de repousser en 2007 le moment où le Fonds d’assurance automobile entreprendra son retour vers l’équilibre financier, le gouvernement Charest a imité celui de M. Landry qui, en fin de mandat, avait reporté après les élections de 2003 le débat public sur cette épineuse question.

Réforme de la gestion de l’offre laitière au Canada: l’exemple australien

Même si les dernières négociations de l’OMC à Hong Kong en décembre 2005 lui ont accordé un sursis temporaire, le système canadien de gestion de l’offre laitière devra à plus ou moins long terme être réformé. Certes, il profite à certains producteurs de lait, mais en contrepartie il garde les consommateurs canadiens captifs et nuit à des industries entières, obligées de payer plus cher leur lait. Il est un obstacle pour la compétitivité de toute l’industrie laitière au Canada en pénalisant les producteurs les plus dynamiques par des quotas hors de prix. Quand il est question de réformer le système canadien de gestion de l’offre laitière, plusieurs préoccupations sont évoquées auxquelles l’expérience australienne fournit une réponse.

Les recettes et les dépenses du gouvernement fédéral

Comment les dépenses et les recettes fédérales ont-elles évolué au cours des dernières décennies? Il est important de faire le point sur cette question, ne serait-ce que pour évaluer les orientations qu’adoptera le gouvernement issu de la présente campagne électorale. L’une des conclusions qui ressort est qu’il ne semble pas y avoir de corrélation entre l’évolution des dépenses et recettes fédérales et le parti au pouvoir.

Les obstacles à l’entrepreneuriat au Québec

On entend couramment que les Québécois sont plus réticents à devenir des entrepreneurs comparativement aux autres Canadiens ou aux Américains. Cette différence est parfois attribuée à des facteurs culturels et religieux selon lesquels l’activité entrepreneuriale serait mal vue. Même si de tels facteurs peuvent avoir une certaine influence, le Québec se distingue surtout par son fardeau réglementaire et fiscal plus élevé qu’ailleurs, qui pénalise les entrepreneurs.

Devrait-on interdire la cigarette dans les lieux publics en France?

De nombreux gouvernements en Amérique du Nord et en Europe ont décidé ou envisagent, comme la France, de bannir la cigarette dans les lieux publics. Selon l’argumentaire mis en avant par ceux qui défendent une telle mesure, le tabagisme passif entraînerait des risques pour la santé des non-fumeurs et, par conséquent, il faudrait protéger ces derniers en interdisant de fumer dans les lieux publics. Or, une telle interdiction présente aussi des considérations économiques importantes et l’approche économique est nécessaire pour en évaluer pleinement la pertinence. (En collaboration avec l’Institut économique Molinari.)

Le financement de la santé par l’assurance-maladie privée

Un arrêt récent de la Cour suprême du Canada dans l’affaire Chaoulli a statué que le gouvernement du Québec ne pouvait interdire l’offre d’assurance-maladie privée pour couvrir les services médicalement requis. Si elle n’est pas contrecarrée par de nouvelles interventions gouvernementales, la possibilité de souscrire une assurance privée suscitera l’émergence d’un régime privé parallèle de santé. Une telle évolution ne marquera pas la fin du régime public, mais permettra d’augmenter le financement global et la capacité du système de santé à nous soigner mieux et plus rapidement.

Les impacts positifs de la concurrence entre les écoles

La popularité des écoles privées au Québec n’est plus à démontrer. Elles ont connu une hausse de 14% de leurs inscriptions entre 1999 et 2004 seulement. Cette situation inquiète les gens qui ont à coeur la qualité de l’éducation offerte par les écoles publiques. On craint notamment que le secteur privé, en sélectionnant les meilleurs élèves, prive les écoles publiques de ressources financières et les laisse avec une clientèle plus difficile, désavantagée sur le plan de la réussite.

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