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Publications

La télémédecine: améliorer le système de santé par l’innovation

Le réseau québécois de la santé est depuis longtemps l’objet de critiques. Depuis le milieu des années 1970, les journaux rapportent l’existence de pénuries de personnel, d’engorgements dans les urgences, de difficultés pour trouver un médecin de famille, de listes d’attente qui s’allongent, etc. Une utilisation optimale des ressources est essentielle si l’on veut réduire les temps d’attente et offrir des services meilleurs et plus rapides aux patients. Les innovations technologiques, dont la télémédecine, sont une façon d’améliorer l’efficacité du système de santé, tout en augmentant les choix offerts aux patients. Malheureusement, le monopole actuel des gouvernements dans le secteur de la santé élimine la plupart des incitations naturelles à l’innovation et à l’utilisation optimale des ressources.

Industrie du taxi: en route vers une réforme

Les politiques de gestion de l’offre, qui visent à limiter la production d’un bien afin de gonfler son prix, sont bien connues au Canada en raison notamment de l’existence des quotas agricoles. Il est cependant moins connu que l’industrie du taxi est aussi réglementée de cette façon, avec des conséquences similaires subies par les consommateurs. De la même façon que l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont éliminé la gestion de l’offre agricole, plusieurs villes (dont Kansas City, Milwaukee, Phoenix, Raleigh et San Diego aux États-Unis) et pays (dont l’Irlande, la Nouvelle-Zélande et la Suède) ont fait de même pour le secteur du taxi.

La hausse des droits de scolarité réduirait-elle l’accessibilité aux études universitaires?

En février 2004, l’IEDM publiait une Note économique sur les droits de scolarité et leur effet sur l’accessibilité aux études universitaires. Depuis, le gouvernement du Québec a annoncé une hausse cumulative de ces droits de 50 $ par trimestre de 2007 à 2012. On ignore toujours quelle sera la politique adoptée après 2012. À ce jour, les droits de scolarité québécois sont toujours inférieurs à leur seuil de 1994-1995 en dollars constants. Cette Note économique constitue une mise à jour qui vise à faire le point sur la situation des droits de scolarité universitaires au Québec.

Réformer le RRQ pour redonner le contrôle au travailleur

La crise des régimes de retraite due au vieillissement de la population frappe partout en Occident, mais le Québec est particulièrement touché par ce phénomène. Le financement à long terme du Régime de rentes du Québec (RRQ) préoccupe et les experts estiment que des changements doivent être apportés pour assurer sa viabilité. Comme par le passé, une nouvelle hausse des cotisations est proposée pour équilibrer la réserve du programme. D’autres pays ont dû réformer leur régime public de retraite au cours des dernières décennies et l’un d’entre eux – le Chili – s’est démarqué par son succès et a inspiré une trentaine d’autres États. Pouvons-nous également tirer des leçons de leur expérience?

Le cloisonnement des métiers dans l’industrie de la construction

Les travailleurs québécois de la construction souffrent d’un obstacle de taille par rapport à leurs collègues des autres provinces : un manque de flexibilité, qui trouve son origine dans la législation qui encadre l’industrie de la construction. Sans cet obstacle, les travailleurs québécois de la construction pourraient hausser leur productivité, ce qui permettrait au gouvernement et aux contribuables québécois d’épargner sur les coûts de construction d’ouvrages, notamment pour les infrastructures.

Le Point sur la dette du gouvernement québécois

Après avoir enregistré un déficit courant de 4,5 milliards $ en 2009-2010, le gouvernement du Québec vient d'annoncer une série de mesures destinées à redresser les finances publiques. Au coeur de ses préoccupations : la dette croissante de l'État. Certains jugent qu'elle atteint un niveau alarmant, alors que d'autres minimisent l'importance de la dette québécoise. Qu'en est-il au juste?

Dix leçons apprises de Margaret Thatcher

Cette publication hors série est la traduction du chapitre 26 du livre Margaret Thatcher: A Portrait of the Iron Lady distribué dans le cadre de la cinquième édition de la Série de conférences Jean A. Pouliot. L’auteur de ce livre, M. John Blundell, a été décrit par Mme Thatcher elle-même comme l’une des personnes les plus efficaces dans le monde à diffuser les idées à la base du modèle économique de la libre entreprise. L’IEDM a offert sa tribune à M.

Le Point sur des mesures pour accroître la productivité de la fonction publique

Le gouvernement québécois négocie actuellement avec les syndicats du secteur public pour le renouvellement des conventions collectives de 550 000 employés de l'État. Plus de 40 ans après l'implantation de la sécurité d'emploi dans la fonction publique et dans les réseaux de la santé, des services sociaux et de l'éducation, il y a lieu de réfléchir à des façons d'améliorer la productivité des employés de l'État. En effet, à l'approche d'un budget qui, selon plusieurs observateurs, devrait contenir des hausses de taxes et de tarifs, les contribuables sont en droit d'en avoir pour leur argent.

Les régimes de retraite du secteur public sont-ils trop généreux?

Les régimes de retraite complémentaires offerts par l’employeur sont l’un des principaux avantages sociaux à considérer dans la rémunération globale. Dans le secteur privé, les régimes de retraite traversent une crise de financement depuis plusieurs années. Dans le secteur public québécois, au contraire, la capacité de payer du gouvernement ne pose pas de problème et les régimes de retraite restent très généreux. Alors que les négociations sont en cours entre le gouvernement et le Front commun des syndicats du secteur public, il y a lieu de faire le point sur cet enjeu.

L’achat local de nourriture sauvera-t-il la planète?

Le mouvement en faveur de l’achat local de denrées alimentaires a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années, autant au Québec qu’ailleurs dans le monde. Au-delà des arguments économiques traditionnels relevant d’une certaine forme de protectionnisme, c’est la question environnementale qui semble aujourd’hui motiver beaucoup de groupes et de citoyens à promouvoir une réduction des «kilomètres alimentaires» (food miles). On prétend qu’en décourageant les consommateurs d’acheter des aliments transportés sur de longues distances, moins d’énergie sera dépensée – et moins de gaz à effet de serre (GES) seront conséquemment émis –, ce qui contribuera à minimiser la dégradation de l’environnement.

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