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Réforme des institutions publiques

Le recours au privé pour assurer la stabilité de l’entretien des routes

Le réseau routier québécois est dans un piètre état. Lors d’une visite à Montréal en 2006, Simon Anholt, spécialiste du marketing des entités politiques, avait même déclaré en boutade avoir cru s’être trompé de pays et être atterri au Kazakhstan, tellement la condition de la route le menant de l’aéroport au centre-ville de Montréal était médiocre. L’effondrement du viaduc de la Concorde et les informations révélées par la Commission Johnson ont démontré de façon tristement concrète que ce n’était pas qu’une impression.

Le péage comme solution au financement du réseau routier

On oublie parfois que le Québec a déjà été la province ayant le plus recours au péage. Des postes de péage, qui ont été abandonnés dans les années 1980, étaient notamment installés sur les autoroutes 10, 13, 15, 40, sur le pont Jacques-Cartier et sur le pont Champlain. Dans un contexte de détérioration et de financement insuffisant du réseau routier, le retour des péages constitue une solution intéressante de plusieurs points de vue.

La comparaison et la concurrence pour améliorer les services municipaux

En juin dernier, la ministre des Affaires municipales du Québec a déposé le projet de loi 22, qui accorde à la Ville de Montréal des pouvoirs accrus de taxation. Si le projet de loi est adopté, la métropole québécoise pourra notamment imposer une taxe sur les billets de spectacles et sur les repas au restaurant. Selon la ministre, ces nouvelles sources de revenus seront attribuées à Montréal parce que «[…] notre métropole doit avoir les moyens de relever les défis qui s’offrent à elle». Plusieurs municipalités, dont Montréal, réclament en effet une diversification de leurs sources de revenus pour éviter un budget serré ou même déficitaire. Cependant, d’autres solutions à ce problème se trouvent du côté d’un meilleur contrôle de leurs dépenses.

Surfacturation 101

Des fournisseurs de services financés par l’État ont recours à une forme de surfacturation.

La performance économique décevante du Québec au cours des vingt-cinq dernières années

Les problèmes socioéconomiques dont souffre le Québec, entre autres sur le plan des services de santé, de l’éducation, des infrastructures, du soutien aux industries culturelles et du développement durable, sont des phénomènes interreliés qui découlent en bonne partie de la sous-performance relative du Québec en termes de croissance démographique, de développement économique et de création d’emploi. Cette situation dure depuis 25 ans: il est temps d’y mettre fin. Déjà plusieurs voix se sont élevées pour sonner l’alarme. La présente Note économique – qui tient compte des dernières données disponibles et présente les principaux indicateurs de la santé économique d’une société – montre qu’en dépit de ces appels, la situation économique du Québec ne s’améliore pas et continue même de se détériorer par rapport à celle de ses concurrents.

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