Comme toute institution qui gère des ressources dans le but de produire des biens et services, l’État doit s’assurer d’utiliser les fonds qui lui sont confiés – c’est-à-dire nos impôts – le plus efficacement possible.

Si les taxes sont inévitables, on peut tout au moins suggérer à nos gouvernements une façon moins mauvaise de nous soutirer notre argent.

Il faut créer la richesse avant de la redistribuer et une fiscalité plus compétitive est un bon moyen pour y arriver.

Le gouvernement québécois encourage depuis la fin des années 1990 les entreprises oeuvrant dans un même domaine à déménager à l’intérieur de zones désignées au moyen d’exemptions fiscales qui coûteront plus de 2 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. Cette politique des «cités industrielles» vise principalement à créer des synergies entre les entreprises et à revitaliser certains secteurs urbains. Elle ne repose toutefois sur aucune analyse détaillée.

Pour plusieurs, une diminution de la charge fiscale favoriserait davantage la création de richesse alors que les gouvernements récolteraient plus de revenus.

L’impôt sur les gains de capital, parce qu’il pénalise l’épargne, l’accumulation de capital et l’investissement, est probablement le pire d’entre tous.

Taxer davantage les riches et les effets que ça entraîne.

Taxer davantage les riches et les effets que ça entraîne.

Le rapatriement des points d’impôt versus la péréquation.

Signe des temps: la réduction de l’impôt sur les gains en capital fait des adeptes chez les sénateurs démocrates américains.