Les commissions scolaires et la taxe scolaire ont-elles encore une raison d’être?
Une forte augmentation des rôles d’évaluation municipale a contraint des commissions scolaires de plusieurs régions du Québec à annoncer des hausses exorbitantes de la taxe scolaire pour 2006-2007 dépassant parfois 50%. Le gouvernement du Québec est intervenu pour limiter cette hausse aux environs de 4%. Cette controverse a toutefois relancé le débat sur la pertinence et le bien-fondé de l’imposition foncière comme mode de financement complémentaire des commissions scolaires, et des commissions scolaires elles-mêmes comme institutions. Plus d’un siècle et demi après leur création, jouent-elles toujours un rôle nécessaire dans la gestion du système d’éducation? Peut-on envisager un autre arrangement plus équitable et efficace?
Liens d’intérêt
Communiqué de presse : Sondage: une majorité de Québécois veulent plus d’autonomie dans la gestion scolaire – Il est temps de remettre en question les commissions scolaires
Note économique : Décentraliser la gestion des écoles: des idées venues d’ailleurs
Sondage Léger Marketing-IEDM (février 2007) : Opinion des Québécois quant à l’organisation et au financement des écoles publiques