L’achat local de nourriture sauvera-t-il la planète?
Le mouvement en faveur de l’achat local de denrées alimentaires a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années, autant au Québec qu’ailleurs dans le monde. Au-delà des arguments économiques traditionnels relevant d’une certaine forme de protectionnisme, c’est la question environnementale qui semble aujourd’hui motiver beaucoup de groupes et de citoyens à promouvoir une réduction des «kilomètres alimentaires» (food miles). On prétend qu’en décourageant les consommateurs d’acheter des aliments transportés sur de longues distances, moins d’énergie sera dépensée – et moins de gaz à effet de serre (GES) seront conséquemment émis –, ce qui contribuera à minimiser la dégradation de l’environnement.
Liens d’intérêt
Communiqué de presse : Acheter sa nourriture localement n’est pas une solution valable pour aider l’environnement
Mercatus Policy Series Policy Primer, No. 8. Arlington, VA (Mercatus Center at George Mason University, Octobre 2008) : Yes We Have No Bananas: A Critique of the Food Miles Perspective