Le miracle économique de Hong Kong démontre la capacité du capitalisme à créer de la richesse
Montréal, mardi 19 novembre 2013 – En quelques décennies seulement, Hong Kong s’est hissée parmi les économies les plus prospères au monde. Véritable porte d’entrée pour les investisseurs étrangers en Chine et dans le reste de l’Asie, elle doit son succès au fait d’avoir appliqué les principes de base du capitalisme, soutient l’Institut économique de Montréal (IEDM) dans une nouvelle Note économique publiée aujourd’hui.
« Pour s’extirper de l’endettement, les dirigeants du monde entier cherchent désespérément à stimuler la croissance. À ce titre, ils devraient s’inspirer de l’exemple de Hong Kong qui mise résolument sur la liberté économique depuis 50 ans », de lancer Jean-François Minardi, analyste des politiques publiques à l’IEDM et auteur de la Note intitulée « Hong Kong : un miracle économique qui se poursuit ».
Économie la plus libre au monde depuis 1970 selon l’Institut Fraser, Hong Kong se distingue nettement des autres marchés par un taux faible et unique d’impôt sur le revenu de 15 %, un bas niveau de dépenses publiques de seulement 19,2 % (comparativement à 42,9 % au Canada) et l’absence de taxe de vente, de taxe sur les dividendes ou de taxe sur les gains en capitaux. Par ailleurs, Hong Kong ne prélève aucun droit de douane et n’impose aucun quota. Il n’existe aucune restriction sur l’entrée ou le rapatriement du capital, sur la conversion ou le transfert de bénéfices ou de dividendes provenant d’investissements directs ou encore, sur la propriété étrangère.
« En appliquant les grands principes classiques du libre marché – liberté économique, État non interventionniste et ouverture aux échanges –, Hong Kong a clairement démontré non seulement que le capitalisme fonctionne, mais qu’il demeure bel et bien la meilleure formule pour créer de la richesse », explique M. Minardi.
Le succès économique de Hong Kong ne cesse de surprendre. Bien que complètement dévastée suite à l’occupation japonaise ayant pris fin en 1945, Hong Kong s’est relevé dans les années 1950 à 1970 en misant sur les exportations et, à partir des années 1980, sur les services, le commerce avec la Chine continentale aidant. Entre 1961 et 2009, le PIB par habitant a été multiplié par neuf, pour atteindre le 13e rang mondial. Hong Kong est par ailleurs devenue la troisième place financière au monde après New York et Londres.
Pour le président de l’IEDM, Michel Kelly-Gagnon, « Hong Kong est un modèle à suivre, et sans nécessairement s’attendre à ce que nos dirigeants aillent aussi loin dans la libéralisation de l’économie, ils devraient tout au moins tendre vers cet idéal. Quant aux exportateurs et investisseurs canadiens, la bonne nouvelle est que Hong Kong demeure une porte d’entrée de premier plan pour y développer le marché asiatique ».
La Note économique intitulée « Hong Kong : un miracle économique qui se poursuit » est signée par Jean-François Minardi, analyste des politiques publiques à l'IEDM. Cette publication est disponible sur notre site.
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L'Institut économique de Montréal est un organisme de recherche et d'éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l'IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.
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