Les Québécois en faveur d’une rémunération au mérite pour les enseignants
Montréal, le 8 septembre 2011 – En cette rentrée scolaire, l'attention se porte sur des façons d'améliorer la qualité du système d'éducation au Québec, notamment par l'évaluation des enseignants et la rémunération au mérite. D'ailleurs, un sondage mené par Léger Marketing et publié aujourd'hui nous apprend que les Québécois sont très ouverts à ces idées.
En effet, les deux tiers (67 %) des Québécois sont d'avis que la rémunération des enseignants devrait tenir compte de leur rendement. En d'autres mots, les enseignants obtenant les meilleurs résultats devraient être récompensés par un salaire global supérieur à celui de leurs collègues moins performants. Pour les enseignants qui sont jugés incompétents, c'est sans surprise qu'on constate que 9 Québécois sur 10 exigent qu'ils soient congédiés.
« La politique de rémunération est un outil qui peut améliorer la qualité de l'éducation en valorisant l'excellence chez les enseignants », affirme Germain Belzile, directeur de la recherche à l'Institut économique de Montréal (IEDM), qui a collaboré à la préparation d'une Note économique à paraître sur les meilleures pratiques en matière de rémunération au mérite des enseignants.
Le sondage nous apprend aussi que 39 % des gens souhaiteraient confier plus d'autonomie aux écoles pour que celles-ci déterminent la meilleure façon de rémunérer leurs enseignants. « Il s'agirait d'un changement de cap par rapport à la situation actuelle où c'est le ministère qui décide de tout. De manière générale, des décisions prises localement offrent plus de souplesse pour trouver des solutions aux besoins particuliers de chaque école », explique M. Belzile.
Le sondage, effectué du 22 au 25 août 2011 auprès d'un échantillon représentatif de 1005 personnes, présente une marge d'erreur de + ou – 3,1 %, 19 fois sur 20. Il peut être consulté sans frais sur notre site.
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L'Institut économique de Montréal est un organisme de recherche et d'éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses publications, ses interventions et ses conférences, l'IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et partout au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché. Il n'accepte aucun financement gouvernemental.
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