fbpx

Communiqués de presse

Les travailleurs sont les premiers touchés par la hausse du taux d’imposition des entreprises, selon l’Institut économique de Montréal

Montréal, 8 décembre 2010 – Le fait que les gouvernements aient consenti des efforts substantiels dans les dernières années afin de réduire le fardeau fiscal des entreprises est une bonne nouvelle pour les travailleurs. En effet, l’impôt sur les bénéfices des sociétés frappe principalement les travailleurs, en plus d’avoir un effet repoussoir pour les investisseurs étrangers et locaux. « Taxer les entreprises plutôt que les citoyens peut paraître une avenue séduisante politiquement. Par contre, d’un point de vue économique, on se rend compte que ce sont les travailleurs qui paient réellement le fardeau supplémentaire par le biais de salaires plus faibles et d’avantages sociaux moins généreux », explique Vincent Geloso, économiste à l’Institut économique de Montréal (IEDM).

Les auteurs soulignent qu’à long terme, chaque hausse de 1 $ du taux effectif d’imposition des entreprises conduit même à une réduction de la rémunération globale supérieure à 1 $. « Maintenir un taux d’imposition des entreprises concurrentiel n’est pas seulement dans l’intérêt de celles-ci, mais d’abord dans l’intérêt de leurs employés. Hausser l’imposition des entreprises pour atteindre l’équilibre budgétaire aurait des conséquences négatives sur l’emploi et l’investissement. Il faut plutôt viser une réduction des dépenses publiques », conclut Jasmin Guénette, vice-président de l’IEDM.

Le Point, intitulé Les conséquences négatives de l’imposition des entreprises sur l’investissement et sur les travailleurs, préparé par Vincent Geloso et Jasmin Guénette, respectivement économiste et vice-président à l’IEDM, peut être consulté sans frais sur le site de l’Institut.

* * *

L’Institut économique de Montréal est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses publications, ses interventions et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et partout au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché. Il n’accepte aucun financement gouvernemental.

– 30 –

Renseignements et demandes d’entrevues :
Ariane Gauthier, coordonnatrice des communications, Institut économique de Montréal
Tél. : 514 273-0969 p. 2231 / Cell. : 514 603-8746 / Courriel : agauthier@iedm.org

Back to top